Un parquet présente l’avantage de donner un aspect authentique et chaleureux à votre intérieur.
Mais au-delà de l’élégance, de la qualité et de la noblesse du produit, nous vous expliquons quel type de parquet devrait être favorisé ou, à l’inverse, évité.
Dans les lignes qui suivent, nous vous révélons les différences entre parquet massif et flottant, chacun disposant de ses propres avantages et inconvénients.
Parquet flottant vs. massif : les grandes caractéristiques
Entre parquet flottant ou massif, le choix est rude ! Il faut dire que ces deux parquets sont plébiscités pour la chaleur qu’ils apportent aux espaces d’intérieur, sans compter qu’ils sont très design.
Pourtant, les fiches techniques de ces deux produits nous montrent des différences.
Le parquet flottant : une fine couche et peu coûteux
Le parquet flottant, qui est réalisé à partir de chêne, de châtaignier, d’érable, de robinier ou de bois d’hêtre, est un revêtement de sol contrecollé qui possède une seule couche d’usure d’une épaisseur minimum de 2,5 millimètres.
La pose d’un tel parquet est dite « flottante » dans la mesure où ce dernier n’est pas directement fixé au sol.
À noter que le parquet flottant est peu onéreux, son prix étant compris entre 30 CHF le mètre carré et 50 CHF le mètre carré pour un parquet flottant « haut de gamme ».
Le parquet massif : plus cher, mais offrant une excellente isolation
Choisir un parquet massif c’est choisir la solidité et la robustesse. Conçu à partir d’essences de bois indigènes (merbau, merisier, iroko, etc.), ce type de sol est très apprécié pour ses propriétés thermiques.
En effet, le parquet massif est plus isolant que le parquet flottant : malgré la légèreté du bois qu’il utilise, il parvient aisément à stocker la chaleur.
Le massif est également plus durable : il est en effet possible de poncer un parquet massif abîmé et lui redonner une seconde vie.
Le coût d’un parquet massif varie assez nettement en fonction du bois choisi. Pour un parquet massif en teck par exemple, il faut compter entre 200 CHF et 300 CHF par mètre carré.
Cela s’explique pour une raison bien précise : on parle ici d’un revêtement d’une grande noblesse, c’est-à-dire 100 % pur bois.
Parquet flottant ou massif : quels critères et quelle utilisation ?
Au-delà de la différence de coût qui peut être importante entre parquet flottant et massif, il est bon de rappeler que le parquet en bois massif est plus qualitatif que le premier.
La lame d’un tel parquet possède une épaisseur comprise entre 10 et 24 millimètres et l’entretien du bois se fait à l’aide de plusieurs ponçages et rénovations (applications de vernis ou de finitions huilés, teintées, entre autres).
En outre, les parquets massifs et flottants n’utilisent pas le même système de fixation.
Le parquet flottant n’est par un parquet à proprement parler. L’expression « parquet flottant » fait plutôt référence au système de pose de ce type de revêtement de sol.
La grande différence entre parquet massif et flottant : la pose
Dans le cas d’un parquet flottant, ce dernier est simplement posé sur la surface à couvrir, puis un mécanisme de fixation à base de clips assure la stabilité du revêtement.
Les parquets massifs peuvent être collés ou cloués. Cependant, ils ne sont jamais posés à l’aide d’un système flottant.
Quelle méthode de pose est la plus avantageuse ?
Vous aurez donc compris qu’entre parquet flottant ou massif, c’est probablement la méthode de pose du revêtement de sol qui jouera le rôle de l’arbitre final. À ce niveau-là, le duel s’annonce particulièrement déséquilibré.
En effet, tandis que la pose de parquet flottant est pratique et facile à mettre en place (car essentiellement clipsable, bien que l’on puisse parfois aussi coller les lames entre elles), la pose clouée de parquet telle qu’elle est en vigueur pour le bois massif, est plus contraignante.
Effectivement, les lames de parquet massif doivent être directement clouées sur les lambourdes.